Nonchalante, j'ouvre et regarde par la fenêtre,
Le soleil, le ciel bleu, et au delà peut être,
Vos âmes qui survolent cette cacophonie urbaine,
Ou sont passées nos belles années, nos vies sereines.
Dans ce chemin, là, au détour de la maison,
Alors des champs à perte de vue, et le blé
Qui attend l'arrivé de l'été, la moisson,
Le paysan qui travaillera, dure journée.
A vive allure, sur son vélo, le gamin file
Descend ce chemin, tourne, et pédale vers la ville.
Il est pressé, il va retrouver les copains,
Partager avec eux le chocolat, le pain.
Ces doux moments de tranquillité, dans une vie
Apprécions les, merci, nous sommes toujours en vie.
Subtile instant de bonheur, seconde de tendresse.
Tout est à absorber avec une feinte paresse.
Sylvie